![]() Avez-vous parfois l’impression que vous passez votre temps à ramasser des miettes sur le plancher alors qu’il y a du pain sur la table ? Dans le passage biblique de l’image, Jésus déclare que le pain est réservé aux enfants (nous, les croyants). Nous n’avons donc pas à nous contenter de miettes. Le pain nous a déjà été promis et la Bible regorge de promesses qui font partie de notre héritage en Christ. Mais pour obtenir ce pain, il nous faut croire ce que la Parole de Dieu nous dit et nous attendre à recevoir plus. Sans la foi, il est en effet impossible de plaire à Dieu. Or, sans cette foi, nous pourrions avoir à nous contenter de vulgaires miettes. Or, Jésus nous dit dans Matthieu 11.24 : « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir ». Le croyons-nous vraiment ? La réponse à cette dernière question fera toute la différence. Voulez-vous recevoir du pain… ou des miettes ? Lire le passage entier (Matthieu 15.21-28)
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![]() Avoir de bons leaders est une bonne chose. Un bon berger va contribuer à la croissance spirituelle de ses brebis et les aider à garder leurs yeux sur Jésus. Il veille diligemment sur leurs âmes et s’efforce constamment de les amener plus près de leur Sauveur. Cela étant dit, ce n’est pas lui qu’on doit suivre. Tout comme vous, il n’est qu’un être humain, avec ses forces et ses faiblesses. De nos jours, on remarque malheureusement trop de tendance au culte de la personnalité. Attirés par tel ou tel prédicateur à cause de son charisme, des croyants deviennent ses disciples plutôt que des disciples de Jésus. Ces mêmes personnes ont tendance à se nourrir presque exclusivement de contenus en ligne ou d’événements chrétiens, sans vraiment bâtir leur propre foi et leur propre relation avec Jésus. Cette adulation excessive a de plus tendance à fausser leur jugement et à les empêcher de développer leurs propres convictions chrétiennes. Cela s’avère dangereux car, sans esprit critique, il est facile de tomber entre de mauvaises mains. La Bible nous met en garde contre ça ! La plupart du temps, le problème ne vient pas du prédicateur lui-même. Ce dernier, devenu une tête d’affiche par la force des choses, n’encourage pas nécessairement son auditoire à le suivre et à l’aduler. C’est plutôt l’incapacité pour certains de bâtir leur propre relation avec leur Sauveur qui pose un problème et qui les amène à dépendre des hommes plutôt que de Dieu. Et c’est là que se trouve le danger. Combien de croyants se sont détournés de la foi après que leur leader favori est tombé en disgrâce ? Si vous êtes tombés dans ce piège, tout n’est pas perdu. Repentez-vous et choisissez de faire ce qu’il faut pour apprendre à connaître Dieu personnellement en passant plus de temps avec lui dans la prière et dans la lecture de sa Parole. Vous serez ainsi moins dépendant des autres pour votre croissance, et le Seigneur pourra vous parler directement. N’est-ce pas justement cela que Dieu attend de nous ? « Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » Jean 15.4-5 ![]() Savez-vous qu’il est possible de se réconcilier… sans vraiment le faire ? Au-delà du non-pardon dont on connait les conséquences, la prise à la légère par une personne offensée d’une demande de pardon cause aussi beaucoup de dégâts. Allergiques aux conflits, certaines personnes font tout pour éviter de confronter les offenseurs en exprimant ce qu’elles ressentent vraiment. Même quand ces derniers prennent l’initiative de leur demander pardon, elles ont tendance à balayer la démarche du revers de la main avec des réponses neutres et apparemment très « spirituelles », ponctuées de « pas de soucis », de « tout va bien » et de « ce n’est pas grave ». Plutôt que de prendre le temps d’aller au fond des choses et de verbaliser leur blessure, leur tristesse et leur déception, elles préfèrent balayer la poussière sous le tapis et faire comme si rien n’était. Cette réaction d’apparence très religieuse n’a rien à voir avec le pardon et la réconciliation selon Dieu. La profondeur de la réconciliation est toujours liée à la profondeur de l’échange qu’on a avec l’offenseur qui se repent. La suite donne toujours une idée de la qualité du pardon. Si l’on continue d’éviter l’offenseur après qu’il ait exprimé des regrets et demandé pardon, c’est qu’on ne lui a pas véritablement pardonné. « Et, lorsque vous êtes debout faisant votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses. » Marc 11.25 |
ronald dilworthTraducteur, passionné de Jésus, des langues, de plein-air et de l’insolite, et ancien globe-trotter Archives
Août 2020
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